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| | | ROSE & DANIEL の Friends like us. |  |
| | Auteur | Message |
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❝ Rose J. Sullivan
 ▽ Nombre de bougies : 32 ▽ A Auckland depuis le : 09/04/2011 ▽ Lettres envoyées : 117
▽ Avatar : Nina Dobrev. ▽ Crédits : AVATAR x cherryblossom. GIFS x ninadobrevfans & tumblr. ▽ Pseudo : Cosmic Love.
▽ J'ai le bel âge : 22 ans. ▽ Mon occupation : Etudiante en langues étrangères appliquées. ▽ Mes péchés mignons : La panna cotta aux fruits rouges, le caramel au beurre salé et le bon vin. ▽ Côté coeur : Il bat toujours.
 | | Sujet: ROSE & DANIEL の Friends like us. Jeu 18 Aoû - 14:45 | |
| S'il y avait bien une chose que Rose n'oubliait jamais de faire, c'était sans aucun doute de profiter de sa jeunesse. Après tout, à seulement vingt-deux ans, elle avait encore toute la vie devant elle. Du moins, il fallait l'espérait. Aussi, comme toute personne de son âge, il était rare qu'elle gâche ses soirées en restant confinée dans son appartement qu'elle partageait avec sa meilleure amie Micah, à regarder la télévision, un plateau repas sur les genoux. Non, très peu pour elle. Ce n'était pas son genre de rester passive. En effet, elle préférait largement sortir que ce soit dans un bar, en boîte de nuit ou autre, et voir du monde. Et éventuellement faire de nouvelles rencontres par la même occasion. D'ailleurs, ce soir encore, elle avait quelque chose de prévu. Avec Daniel cette fois-ci. Dire que cela faisait déjà treize ans qu'elle le connaissait. Que le temps passe vite... Pourtant, elle se souvient encore très bien de sa rencontre avec lui. Elle avait à peine neuf ans, et lui en avait douze. C'était lors d'une soirée où elle s'ennuyait fortement mais où elle avait été contrainte d'accompagner ses parents. Avec du recul, elle ne regrettait aucunement d'avoir obéi à son « très cher » père, sinon jamais Daniel ne lui aurait adressé la parole ce soir là. Bien qu'à à la base il s'était montré taquin, s'amusant à la charrier sans pour autant être blessant. Cependant, à la place de s'énerver comme d'autres auraient parfaitement pu le faire, cela l'avait plus amusé qu'autre chose. Déjà munie d'un caractère bien trempé et d'une bonne répartie à l'époque, elle était entrée dans son jeu sans broncher, ne sachant pas encore qu'il allait occuper une place importante dans sa vie. Car bien évidemment, il y eut une suite à cette fameuse soirée. Ils se sont revus à une autre soirée du genre, puis dans d'autres contextes, leur permettant de se rapprocher un peu plus. Les années passant, ils se revirent à plusieurs reprises, devenant de bons amis. Et même plus. Rien n'aurait prédestinait à ce que leur amitié se transforme en attirance, et pourtant. Enfin, il fallait avouer que Daniel était beau garçon, cela Rose ne l'avait jamais nié. Prétendre le contraire serait un mensonge. Une chose en entraînant une autre, ils finirent par sortir ensemble et le jeune homme eut même le privilège d'être la première fois de la brunette âgée alors de seize ans. Ils vécurent une idylle de deux mois où tout se passa plutôt tranquillement, puis rompirent sans animosité. A défaut d'être un couple, ils se préféraient en tant qu'amis. Cela ne changea heureusement rien entre eux, retrouvant rapidement leur relation d'avant qui leur correspondait davantage. Depuis, leur histoire reste un bon souvenir et ils aiment toujours autant se taquiner. Qui aime bien châtie bien, comme on dit. « Et merde, il est déjà l'heure là ! » Les yeux rivés sur son horloge murale, elle soupira doucement en se rendant compte qu'une fois encore, il était plus tard qu'elle ne le pensait. Daniel n'allait certainement pas tarder à arriver à l'Ink Club, et elle n'était même pas encore partie de chez elle. Bon, au moins il connaissait son non-respect de l'heure et ne s'en inquiéterait pas. C'était déjà ça. Il lui fallait encore juste un peu de temps pour se maquiller et arranger ses cheveux, et elle serait fin prête. C'est ainsi qu'une dizaine de minutes plus tard elle quittait son appartement, manteau sur le dos et sac à l'épaule. Elle ne tarda pas à grimper dans son cabriolet puis roula jusqu'à sa destination sans pour autant se presser. Une fois garée, elle sortit de son véhicule avant de le verrouiller et pénétra dans l'Ink Club, se débarrassa de son manteau aux vestiaires puis balada son regard dans toute la salle à la recherche de son ami. Ami qu'elle repéra bien vite installé à une table près de l'entrée, dans un coin. Elle s'empressa donc d'aller le rejoindre, un petit sourire collé aux lèvres. « Désolée pour le retard. » Lui dit-elle sans vraiment l'être, posant une main sur son épaule et l'embrassant sur la joue. Rose s'installa ensuite en face de lui avant de poser son petit sac à ses côtés. Puis, son regard se posa naturellement sur le verre vide qui traînait devant le jeune homme. « Je vois que tu ne m'as pas attendu. » Ajouta-t-elle avec amusement, feintant la susceptibilité. « Tu m'offres un verre ? » Un nouveau sourire fit son apparition à la commissure de ses lèvres, et l'étudiante en langues en profita pour héler un serveur qui passait à côté de leur table. « Ça sera un mojito pour moi. » Indiqua-t-elle à l'employé juste avant que son regard ne se repose sur Daniel. Crédits : partly-nighty & stan-inc@lj.
Dernière édition par Rose J. Sullivan le Jeu 18 Aoû - 18:00, édité 2 fois |
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❝ Daniel A. Standford
 ▽ Nombre de bougies : 34 ▽ A Auckland depuis le : 10/07/2011 ▽ Lettres envoyées : 63
▽ Avatar : Sébastian Stan ▽ Crédits : Aurélie ▽ Pseudo : Dam's
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| | Sujet: Re: ROSE & DANIEL の Friends like us. Jeu 18 Aoû - 17:01 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]© Miss Volchok – © Mimi Malgré toutes les dérives que cela peut entraîner – notamment avec cette fameuse québécoise sensé être en dépression et que son patron a vu sourire sur une photo – Facebook peut être utile. Ainsi, en un statut j’ai pu proposer à qui voulait de me suivre au bar pour passer une soirée. Et ni une, ni deux. On connait les poivrots comme on les vénère. J’avoue, cet adage a été modifié par mes soins… Les saints font trop angéliques, ça sonne faux… surtout pour Rose. Rose, ce fut elle qui répondit. Ca ne m’étonnait même plus. Quand il était question de sortir, elle était toujours la première à l’attaque. Je me demandais même si c’était vraiment du sang qui coulait dans ses veines et pas plutôt de l’alcool. Devant le miroir, je me mettais une touche finale à mon habillement en ajustant parfaitement la cravate. Oui, ce soir j’avais l’envie particulière d’être vêtu extrêmement classe. Après tout, je le valais bien. Un dernier coup de peigne et s’était parti. Je fermais à double tour mon loft avant de m’engouffrer dans l’habitacle de ma voiture. Je démarrais le moteur. Un vrombissement et c’était parti. Arrivé au bar, je me suis assis au bar, zieutant un peu partout je ne vis pas Rose. Cela ne m’étonna même pas. C’était bien une fille, la ponctualité n’était pas forcément sa priorité. Je la voyais se pouponner devant son miroir, mascara, gloss irisé et tout le toutim. Les garçons sur ce coup là, étaient, pour la plupart, moins chiants. Elle était en retard, je n’allais pas l’attendre. Accoudé au bar, je regardais les différents cocktails proposés. L’un dans l’autre je me suis tâté. Attention je vous vois venir, quand je dis tâté, ce n’est pas réel, j’ai de la tenue, moi, contrairement à certaines énergumènes. La barmaid, pour ne pas dire la charmante donzelle à la chevelure de blé et aux formes plus qu’avantageuses, s’attarda près de moi afin de prendre ma commande. « Pour commencer je commencerais par un ‘Sex on the beach’ et on pourrait très bien le concrétiser sur la plage plus tard ! » Dis-je un brin charmeur. Elle pouffa de rire avant de s’atteler à la préparation du cocktail. Le shaker virevolta dans tous les sens. C’était tout simplement magique, et il n’y a pas à dire, elle était carrément plus sexy que Tom Cruise. Elle sortit un verre tulipe et déversa la mixture à l’intérieur. Elle agrémenta le tout par une cerise confite et un morceau d’ananas. « Voilà chef ! Et sachez que je ne couche pas avec le premier venu. » Tout en réajustant ma cravate, bien qu’elle soit parfaitement mise je lâchai : «Goût de luxe, j’aime ça ! » Je me saisis du verre et me délectai de son contenu. La barmaid était déjà partie vers d’autres clients, à mon grand regret. Je regardais la pendule suspendue au dessus du comptoir. Les minutes passaient les unes après les autres. L’ambiance commençait à être survoltée. Je me tournais vers la source du bruit. Un groupe de garçons chantaient gaiment. Ils avaient déjà pas mal picolé. Les verres vides étaient révélateurs. J’étais sûr que c’était un enterrement de vie de garçon. Les discussions étaient révélatrices. C’est alors que je sentis une présence derrière moi. Elle arrivait enfin elle. « Désolée pour le retard. » Elle déposa un baiser sur ma joue. Dans un premier temps je fis mine de ne pas réagir avant de lui sortir, comme je sais si bien le faire. « Toi ? En retard, je n’ose le croire… Ce n’est pas du tout ton genre, tu es la ponctualité réincarnée… » Je fis une pause « Ou pas ! » Elle s’assit à côté de moi et feignant la susceptibilité elle ajouta : « Je vois que tu ne m'as pas attendu. » Elle était drôle quand elle s’y mettait. Elle était en retard et en plus elle croyait que j’allais attendre sagement son arrivée dans le bar pour me servir un verre. La belle âme… « Parce qu’en plus il fallait que je t’attendent ? La bonne blague ! » Dis-je en lui pinçant la joue comme on pince la joue à un gamin de trois ans et demi en lui faisant gouzi gouzi. Je bus une autre gorgée de mon cocktail quand elle m’imposa de lui offrir un verre. Elle prenait trop ses aises à mon goût. Bientôt elle me demanderait de lui faire un chèque de mille dollars, et peut-être de coucher avec elle pour assouvir sa libido débordante. « Non mais j’ai déjà mis ma conso sur ton ardoise… Tu es une habituée ici, donc je me suis dit. Et tu es une grande fille, tu peux te l’offrir toi-même ! » Je lui fis un clin d’œil. Elle savait très bien que lorsque je parlais de son habitude ici, je voulais parler de sa rencontre fortuite avec le barman et tout ce qui s’ensuit. Elle commanda un mojito, la petite nature. « Un mojito, tellement prévisible ! » Pour l’embêter j’avais prononcé le ‘j’ comme un ‘j’ en sachant très bien qu’étudiante en langues ça la ferait certainement tiquer. « Et inutile de le chercher du regard, ce soir il n’y a que cette déesse blonde ! » dis-je avec malice. Je bus une autre gorgée. A présent, je la regardais !
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❝ Rose J. Sullivan
▽ Nombre de bougies : 32 ▽ A Auckland depuis le : 09/04/2011 ▽ Lettres envoyées : 117
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▽ J'ai le bel âge : 22 ans. ▽ Mon occupation : Etudiante en langues étrangères appliquées. ▽ Mes péchés mignons : La panna cotta aux fruits rouges, le caramel au beurre salé et le bon vin. ▽ Côté coeur : Il bat toujours.
| | Sujet: Re: ROSE & DANIEL の Friends like us. Ven 19 Aoû - 14:10 | |
| « Toi ? En retard, je n’ose le croire… Ce n’est pas du tout ton genre, tu es la ponctualité réincarnée… » Bien-sûr, il ne fallait pas détenir un doctorat en sciences du comportement pour s'apercevoir que Daniel faisait de l'ironie. C'était un peu comme sa marque de fabrique, tout comme les vannes qui sortaient en permanence de sa bouche. Mais bon, après tout, c'était de cette manière qu'il était apprécié. Du moins, que Rose l'appréciait. Il était chiant sur les bords, mais sans doute était-ce pour cette raison qu'elle s'entendait bien avec lui. Il avait du caractère, tout comme elle, et c'était fort plaisant. Au moins, elle était certaine de ne jamais s'ennuyer avec lui, ce n'était donc que positif. « Ou pas ! » La jeune femme était parfaitement consciente de ne pas être un modèle de ponctualité. Elle avait beau faire des efforts, le temps défilait plus vite qu'elle ne le pensait. On lui avait souvent reproché d'arriver presque toujours en retard mais à force, ses proches savaient à quoi s'attendre avec elle. Mais heureusement, lorsqu'il s'agissait de se rendre en cours à l'université ou à un rendez-vous qui avait son importance, elle était miraculeusement ponctuelle. Allez savoir pourquoi. « J'aime me faire désirer. » Répondit-elle pour sa défense, ne s'étonnant aucunement du fait que son ami la taquinait à ce sujet. « Et puis, tu devrais être flatté que je me fasse autant belle pour toi. » Ajouta-t-elle avec malice, lui adressant un clin d'œil. Bon, elle exagérait un peu, mais toutes les excuses étaient bonnes à prendre. Car qui connaissait Rose savait qu'elle prenait toujours son temps pour se préparer, où qu'elle aille. Elle était ainsi, du genre coquette, appréciant prendre soin d'elle et se faire belle. Mais attention, elle n'était pas superficielle pour autant. Elle ne se mettait jamais un pot entier de fond de teint, dix couches de rouge à lèvres ou encore un fard à paupières plus que flagrant. Très peu pour elle. La conversation dévia ensuite sur le fait que Daniel avait déjà commencé à boire pour passer le temps. Rose fit alors mine d'être vexée, bien qu'au fond, si les rôles avaient été inversés, elle aurait fait exactement la même chose. « Parce qu’en plus il fallait que je t’attende ? La bonne blague ! » Et sans prévenir, il s'amusa à lui pincer la joue comme on le faisait à un gosse, ce qui la fit légèrement rire. Ils avaient toujours été très tactiles l'un envers l'autre, et cela depuis qu'ils n'étaient que des gamins. Et au fil du temps, cette vieille habitude était toujours ancrée. « Non mais j’ai déjà mis ma conso sur ton ardoise… Tu es une habituée ici, donc je me suis dit. Et tu es une grande fille, tu peux te l’offrir toi-même ! » La brunette leva les yeux au ciel tout en poussant un léger soupir. C'est vrai que c'était une habituée de ce club, elle ne manquait jamais une occasion d'aller s'y amuser. Elle aimait son ambiance, sa piste de danse, sa musique, ses gens et... Ses employés, pour ne pas en viser un en particulier. « Je vois que tu ne sais toujours pas te comporter en gentleman. » Lâcha-t-elle avec un amusement non dissimulé. C'était de Daniel dont il était question en même temps, et il était plutôt du genre à offrir des verres aux filles avec lesquelles il avait l'intention de coucher. Alors que eux deux n'en étaient plus à ce stade, depuis un moment déjà. Et lorsqu'un serveur fut proche d'eux, la demoiselle en profita pour commander une de ses boissons favorites, le mojito. D'ailleurs, une fois de plus, l'animateur radio ne pu s'empêcher de l'emmerder comme il savait si bien le faire. « Un mojito, tellement prévisible ! » En l'entendant prononcer le nom du cocktail comme il s'écrivait, elle pesta. Elle n'appréciait pas qu'on dénigre les langues, surtout lorsque cela était fait exprès. Sacré Daniel, il avait toujours le don de la provoquer. « Tu mériterais qu'on te coupe la langue pour avoir dit une bêtise pareille. » Déclara-t-elle le plus sérieusement du monde, plantant ses yeux dans les siens. Mais bien vite, un sourire illumina son visage, et elle s'installa un peu plus confortablement sur la banquette en cuir. « Et inutile de le chercher du regard, ce soir il n’y a que cette déesse blonde ! » Elle n'avait pas besoin de lui en demander davantage puisqu'elle savait pertinemment qu'il faisait référence à Caleb, un barman qu'elle avait rencontré ici il y avait environ trois mois. Et avec lequel elle couchait de temps en temps. D'ailleurs, cela serait mentir de prétendre qu'elle n'allait pas à l'Ink Club dans l'espoir de le voir. Mais bon, Rose n'était pas prête à l'avouer, et surtout pas à Daniel. Bien que, perspicace comme il était, il voyait clair dans son petit jeu. « Ce qui est drôle avec toi, c'est que tu n'as pas besoin de beaucoup d'alcool pour fabuler. » Lança-telle avec une once de provocation, espérant que cela le ferait changer de sujet. Le serveur ne tarda toutefois pas à revenir, le cocktail de Rose à la main. Elle le remercia puis ses lèvres rencontrèrent rapidement sa coupe, et elle but quelques gorgées rafraîchissantes. Le plus discrètement du monde, elle en profita pour zieuter comme elle pouvait le bar et constata avec une légère déception qu'effectivement, Caleb ne travaillait pas ce soir. Dommage. « Te connaissant, j'imagine que tu as déjà sorti ton baratin à cette déesse blonde, comme tu dis. » Souriante, elle se délecta de nouvelles gorgées de son cocktail, appréciant la douce chaleur qui traversait sa gorge. « Mais c'est vrai que tu as toujours eu une préférence pour les blondes, après tout. » Elle faisait allusion à la jolie Maya, bien entendu. Crédits : partly-nighty & stan-inc@lj. |
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❝ Daniel A. Standford
▽ Nombre de bougies : 34 ▽ A Auckland depuis le : 10/07/2011 ▽ Lettres envoyées : 63
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| | Sujet: Re: ROSE & DANIEL の Friends like us. Sam 20 Aoû - 8:39 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]© Miss Volchok – © Mimi A trop vouloir se faire désirer, on finit par entraîner une certaine lassitude. Elle devait pourtant le savoir. Il fallait qu’elle y pense. Personnellement je n’en avais cure de son retard, je ne sortais plus avec elle depuis des années et qui plus est j’étais rôdé. « Et puis, tu devrais être flatté que je me fasse autant belle pour toi. » Comme si c’était pour moi qu’elle s’était faite belle. Il ne fallait pas prendre des vessies pour des lanternes non plus. Certes, je la soupçonnais de vouloir coucher avec moi, mais de la à se maquiller pour mes beaux yeux, à d’autres… J’avoue, parfois il vaut mieux entendre cela que d’être sourd. Pauvre fille atteinte d’un déni de l’évidence. Il ne fallait pas se voiler la face. « Belle pour moi… Si c’était vrai… » Ce n’était pas pour moi qu’elle s’était attifée de la sorte. Ne rentrons pas dans les détails maintenant, attendons le moment opportun. Elle prit par la suite son air offusqué lorsqu’elle s’aperçut que je ne l’avais pas attendu avant de boire. Elle était bonne comédienne, mais ça ne prenait pas avec moi, je décelai rapidement la supercherie et lui fit comprendre qu’elle était assez grande pour commander et payer une boisson. Ce à quoi elle m’a répondu que je n’étais pas un gentleman digne de ce nom. Avec un sourire malicieux et en tapotant son épaule comme de vieux potes se retrouvant pour boire un verre à la bonne franquette : « Je n’ai plus besoin de me comporter en gentleman avec toi… » Nous étions sortis ensemble, mais vous le savez déjà ce me semble. A ce moment là, j’avais été un parfait gentleman à la Arsène Lupin, sauf que je ne cambriolais pas… Je n’en avais pas l’utilité après tout… mais passons. Il y avait prescription à présent. Maintenant que chacun avait tracé sa route, inutile de rester dans ses bonnes grâces. C’est alors qu’elle commanda un mojito, nom que j’écorchais par pur plaisir. Cet écorchement eut le but recherché. Je la vis se crisper au simple son du ‘j’, pester intérieurement. La parole finit par prendre le dessus sur les attitudes. « Tu mériterais qu'on te coupe la langue pour avoir dit une bêtise pareille. » On me le disait souvent. Je riais à ses propos, tout en sirotant mon verre. Je m’imaginais une nouvelle fois avec la langue coupée. Non, en fin de compte c’était inimaginable. Toujours avec la même décontraction je rétorquais : « Oui en fait c’est juste que tu veux faire griller ma langue au barbecue. Une langue grillée et soulevée au piment, ou au curry, ça ne doit pas être mauvais… En même temps si c’est ma langue ça doit être… exquis ! » Une fleur de temps en temps. J’imaginais déjà ses réactions. Je prenais donc l’initiative : « Ne mens pas, mais si je ne pouvais plus parler vous vous seriez pervertis par l’ennui. Moi et mes mots bien pensés, mes expressions à tire larigot, et mon humour décapant. Pourriez-vous réellement vous passer de cela ? » Elle était fière, elle dirait certainement ‘oui’, ou alors elle essaierait de me prendre à contrepied. Qu’importe ! Très vite je vis qu’elle le cherchait, un peu partout dans le bar, vous savez le gars pour qui elle s’est maquillée. Je décidais de mettre rapidement un terme à ses espoirs en lui signifiant que son preux chevalier n’était pas là. Elle m’accusa injustement de fabuler. Pauvre petite, ça fait mal quand la vérité surgit comme cela à la figure, mais son barman n’était pas là. C’est alors qu’elle dirigea la conversation vers la barmaid. C’est alors que j’inventais une histoire. C’était tellement du moi, qu’elle n’y verrait que du feu : « Non, je le l’ai pas baratiné. Nous avons parlé de plage, puis de maillot, de culotte et là je lui ai demandé si je pouvais explorer son jardin secret avec ma lampe torche. Autant te dire qu’elle n’a pas été très réceptive à mon discours imagé et aux subtilités de langue. Je suis vraiment un incompris. » Je bus une autre gorgée de cocktail. « Mais c'est vrai que tu as toujours eu une préférence pour les blondes, après tout. » Voilà les stéréotypes qui ressurgissent. Les hommes préfèrent les blondes. « Tu sais j’aime bien les brunes… Regardes en ton temps tu étais un bon coup ! » Dis-je avec un sourire espiègle. |
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