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 ESTHER ღ This love will be your downfall

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Esther J. Doyle

Esther J. Doyle


Féminin ▽ Nombre de bougies : 32
▽ A Auckland depuis le : 09/04/2011
▽ Lettres envoyées : 266
▽ Avatar : Natalia Vodianova
▽ Crédits : Eléa • Liloo_59 • Lux Aeterna
▽ Pseudo : Eléa
▽ J'ai le bel âge : Vingt-quatre ans
▽ Mon occupation : Guide-accompagnatrice
▽ Mes péchés mignons : Les fruits rouges
▽ Côté coeur : A prendre


A PIECE OF ME.
▽ Répertoire:
▽ Pense-bête:

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MessageSujet: ESTHER ღ This love will be your downfall   ESTHER ღ This love will be your downfall EmptyMar 2 Aoû - 19:00



★ Esther Julia DoyleFt. Natalia Vodianova


Vingt-quatre ans ◈ Néo-zélandaise ◈ Célibataire ◈ Guide accompagnatrice ◈ Hétéro
→ We live for love and family




★ ton portrait chinois

  • une saison : Le printemps.
  • un animal : Une panthère noire.
  • un chiffre : Le 9.
  • un film : The Notebook.
  • une plante : Un coquelicot.
  • une couleur : Le bleu turquoise.
  • un pouvoir : Voler dans les airs.
  • un pays : Un pays scandinave.
  • une invention : L'imprimerie.
  • un dessin animé : Anastasia.
  • un dessert : Moelleux au chocolat.
  • un métier : Archéologue.
  • une partie du corps humain : La main.
  • un élément fondamental : La terre.
  • un péché capital : La gourmandise.
  • une époque historique : La Renaissance.
  • une pièce de la maison : Une chambre.
  • un moyen de transport : A pieds.
  • une insulte : P*tain.




★ raconte-moi une histoire

Rien ne me prédestinait à vivre un début de vie aussi peu ordinaire. J’aurais pu naître en Irlande, pays de mes parents, dans une clinique privée et bénéficier de bons soins. J’aurais pu dire mes premiers mots et faire mes premiers pas dans le salon d’une petite demeure coquette en centre ville de Dublin. J’aurais aussi pu porter d’élégantes petites tenues pour bambins que ma mère aurait gaiement achetées dans de jolies boutiques en centre ville dublinois. Mais mes premiers mois ne ressemblèrent en rien à cela. Je naquis au Népal, dans la capitale, Katmandou, l’une des villes les plus polluées du monde. Chaque pays a ses priorités, vous me direz. Non pas dans une clinique privée, mais chez mes parents, dans une petite chambre modeste, où seul un lit, une armoire et un berceau faisaient acte de présence. J’ai parfois l’impression de sentir à nouveau cette odeur, cette atmosphère lourde et plaisante à la fois, qui volait dans cette chambre.

« Tu veux de cette vie-là pour ta fille, Nick ? »
« Ce n’est qu’une petite fille, un bébé même. »
« Un bébé qui va vite grandir. Je te revois en train de m’exposer ton rêve, celui de vivre dans une contrée lointaine, hors de l’Europe, où des âmes en peine auront besoin de ton aide. Rassure-moi, tu ne veux pas rester ici. »
« Tu avais les mêmes projets que moi, Eryn, souviens-toi. Esther se fera à la vie qu’on lui proposera. Les enfants se font à tout. »
« J’aimerais que ma fille vive à Dublin. La naissance d’un enfant change tout. J’aime mon métier, et tu le sais, mais je ne veux plus rester ici, Nicholas, tu dois comprendre... »

Esther avait à peine cinq ou six mois. Elle ne pouvait pas comprendre. Elle ne se souvient évidemment de rien non plus. Nicholas et Eryn, deux médecins généralistes confortablement installés dans la capitale irlandaise, s’étaient engagés dans une mission humanitaire il y avait un an de cela, avec pour but, celui de changer de monde, procurer aide, soins, affection. Eryn Johnston ne savait pas qu’elle était enceinte, elle allait l’apprendre au bout de quelques semaines après son arrivée au Népal. Le couple n’avait pas prévu d’avoir un enfant, surtout pas à ce moment-là. Mais il était là ; Esther était là. Eryn aimait trop son mari pour rejeter cette partie intime de lui. Et plus les mois de grossesse passaient, plus son désir de voir sa petite fille - car elle était convaincue que ce serait une fille - se faisait pressant. Quand elle naquit, Eryn avait trouvé en elle le nouvel être à couver, chérir. Le Népal n’était pas le berceau de la modernité et encore moins du bien-être urbain. Nicholas finit par réaliser que sa femme n’avait peut-être pas tort. Leur mission humanitaire dura un peu plus d’un an, puis Nick et Eryn, de trente-deux et vingt-sept ans respectivement, rentrèrent en Irlande, des souvenirs pleins la tête. Eryn avait beau être pressée de rentrer pour donner une meilleure vie à sa fille, elle n’avait pas pour autant détesté son voyage, bien au contraire. Demandez-lui aujourd’hui l’expérience la plus enrichissante de sa vie, il est certain qu’elle pensera au Népal, à ses collines, à l’Himalaya, à ces plaines où des femmes accompagnées de leurs enfants cultivaient diverses céréales... C’était riche. Riche d’émotions.

J’ai ainsi découvert l’air plus pur de l’Irlande, la terre de mes origines, pour le plus grand plaisir de mes poumons. Le Népal reste pourtant le pays qui m’a vu naître, celui auquel je me suis attachée, où mes pieds nus ont pris racines. Je ne peux renier cette origine. Elle m’est trop chère, même si l’Irlande est un pays sans aucun doute magnifique, pur, discret, où la mentalité exemplaire des habitants vous étonnera à chaque coin de rue. J’ai reçu l’éducation d’une famille aisée, sans pour autant être gâtée pourrie, comme on dit. Mes parents n’avaient aucune prétention, non, ils avaient les gens prétentieux en horreur. Notre maison n’était pas très grande, la décoration simple mais chaleureuse, bien pensée. C’était un endroit où il faisait bon vivre, où les amis de mes parents adoraient se rejoindre. La cabane que j’avais soigneusement construite sous mon lit à l’aide de divers coussins et couvertures était l’endroit le plus confortable au monde. Mes parents eux, préféraient sans doute le tapis à poils longs blanc cassé face à la cheminée, où les flammes faisaient crépiter leurs coeurs amoureux, les soirs d’hiver.

« Esther, je te présente Stephen et Micah, les deux nouveaux Doyle... » Je tenais à peine sur mes deux pieds, et déjà on me demandait de pactiser avec un frère et une soeur. Deux têtes brunes adorables, j'en suis sûre. Stephen a toujours eu une bonne tête, non, une belle gueule c’est plus correct. Et Micah, sa petite mine pleine de malice... Quatorze mois de différence, c’est tellement peu. Et pourtant, il m’arrivait souvent de les materner. C’était sacré, je ne supportais pas qu’on leur fasse du mal. Il n’y a qu’une fois l’adolescence passée, que je me surpris à considérer Stephen parfois pour un grand frère. C’était à lui de me protéger. J’adorais cette tendance inversée, je ne pouvais plus m’en passer. Micah n'était pas toujours fan, en tout cas c'était ainsi que je ressentais la chose. Je crois que j'étais blessée, au fond. Qu'elle prenne ça pour une préférence, ou quelque chose dans ce genre.

« Esther, avec ton papa, on a longuement discuté à propos d'un nouveau départ, à l'étranger. »
« Dans quel pays, maman ? »
« En Nouvelle-Zélande. »
« C’est où, ça ? Ca me dit quelque chose, vaguement. »
« En Océanie. Tu vois l’Australie ? Alors imagine deux îles allongées à côté. »
« Mais... L’Australie, c’est à l’autre bout du monde. J’ai appris ça en géographie il n’y a pas longtemps. »
« C’est très loin, oui... Mais c’est civilisé et vivant. L’anglais est l’une des langues officielles. Tu seras dépaysée mais te feras rapidement plein de nouveaux amis, tout comme Steph et Mic. Je te promets. »

Que je me souvienne, je n’ai jamais été une fille asociale. Me faire des amis, c’était comme aller acheter une baguette de pain. Facile et moins couteux encore ! Notre arrivée en Nouvelle-Zélande se passa bien. J'avais sept ans. Et c’est en banlieue d’Auckland que je grandis, dans une demeure familiale, plutôt grande. A vrai dire, cela ressemblait à un cottage. C’était à un quart d’heure de la ville et pourtant, on se croyait à la campagne, avec ce grand jardin fleuri, ces grands arbres où j’adorais grimper avec mon frère. C’était à celui qui grimperait le plus haut et le plus souvent, c’était lui qui gagnait. Heureusement, j’avais les bulletins scolaires pour le battre. Mince compensation pour des enfants d’une dizaine d’années. Les années passèrent vite. Stephen, Micah et moi devinrent rapidement des adolescents. Le pire des âges, il parait. Pour les parents peut-être.

« Tu sors avec Mel ! Cette poufiasse n’a rien pour elle. Hormis ses seins, peut-être. C’est pour ça que tu sors avec elle, t’es comme les autres. »
« Donc si ma déduction est bonne, t’as rien pour toi, c’est ça ? »
« Enfoiré ! Mes seins et moi, on t’emmerde. »
« Ca me fait une belle jambe, tu sais. »
« Moi, au moins, quand un homme m’aimera, je saurai que ça ne sera pas juste pour mes seins. »
« Non, ça c’est sûr... Ca sera pour ton caractère de merde, on y croit fort. »
« ... »
« Mais ne tire pas cette tronche ! Tu sais que je ne veux que ton bonheur, voyons. »


Cette Melissa était vraiment idiote. Et pourtant, c’était celle qu’il avait choisi pour sa première fois, m’a-t-il appris un jour. Chose dont j’étais véritablement curieuse mais après avoir su que c’était elle, je me serais bien abstenue de lui demander, en fait. Stephen a toujours plu aux filles. Le pire c’est qu’il ne le faisait pas exprès. Ca me rendait dingue, toutes ces nanas qui le zieutaient en s’imaginant dans son lit, en train de fourrer leur langue je ne sais où. Beurk. En parlant de langues, c’était la matière qui me bottait le plus, au collège, et encore plus au lycée. Je n’avais pas une note en dessous de quinze sur vingt. D’un autre côté, en mathématiques, j’étais la honte des Doyle. Lorsque le professeur, ce grincheux qui sentait le délicieux mélange du tabac et du café, rendait les devoirs surveillés, j’attendais patiemment qu’il veuille bien filer la dernière copie-double de son tas. C’en était désespérant de constater à quel point je n’avais aucune logique mathématique. Le stylo à encre rouge de mon professeur doit encore s’en souvenir... Par ma faute, sa vie en a pris un sacré coup, d’ailleurs. C’était loin, très loin d’être automatique... Mais ça ne m’empêcha pas d’obtenir l’équivalent du baccalauréat et de rentrer à l’université. Les portes de la vie étudiante s’ouvraient à moi.

« Comment ça s’est passé avec Jake, hier soir ? Il t’a bouffée du regard durant toute la soirée. »
« Je sais, on a fini la nuit ensemble d’ailleurs. »
« Tu ne te prives pas ! C’était comment ? »
« C’était... sexuel. »
« Et tu te crois drôle ! »
« Ben, ça te fait rire, tu vois... C’était bien, si tu veux savoir. Je le sentais que ça serait bien, sinon je ne l’aurais pas laissé monter chez moi ! »
« Mademoiselle Doyle a un tel flair avec les hommes ! »
« C’est ça ! Enfin tu as le feu vert avec lui maintenant, c’est un bon coup. J’ai testé pour toi ! »
« Ah ben merci Esther... Je n’aurais pas osé avant que tu me le donnes ! »
« Haha. C’est toujours mieux d’avoir un avis au préalable. Et là, c’est pas comme au ciné où les critiques ne sont pas toujours fiables. Non, là, si t’as un cinq étoiles, alors tu ne peux t’attendre à moins ! Il t’emmènera haut, haut. »
« Tu me donnerais presque envie, petite maligne. »
« Mais toi non plus, tu n'as pas passé la nuit seule... »
« Non tu as bien deviné ! Et je suis sûre que tu as envie de la critique. Quatre, cinq étoiles... Suspense ! »

Maya est ce genre de fille spontanée, rigolote, fraiche, pleine de vie. C’est impossible de ne pas aimer ce bout de femme, car elle est vraie. Et les gens vrais sont trop rares pour être ignorés. Elle est un peu comme une soeur. A mon arrivée à Auckland, c’est elle que j’ai rencontré la première, dans ce petit jardin pour enfants, en plein centre ville. C’est en tout cas la première qui m’a marquée, avec sa frimousse gaie et ses cheveux plus blonds que les miens. Elle est, par dessus tout, ma meilleure amie, celle avec qui je partage allègrement les épisodes de ma vie. Mes amis, mes amours, mes emmerdes, elle les connait, et je ne souhaiterais personne d’autre à sa place. Maya, le soleil de ma vie.

« C’est qui, William ? »
« Pourquoi ? »
« Le prénom de ce pauvre malheureux est gravé sur notre banc dans le jardin.. J’ai donc, forcément, le droit de savoir de qui il s’agit. Ce banc est autant à moi qu’à toi. »
« C’est un gars. Laisse tomber Steph. »
« Fichtre, j’avais misé sur une belle blonde aux seins généreux. Je t’avoue être déçu. »
« Il est brun, et... Et il vaut mille fois mieux que toi et tous tes amis réunis. »
« Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Ton frère, c’est du lourd. Même Dan, il vaut cent fois mieux ! »
« Tu me fais rire ! Ha ha ha. Vous n’êtes que des petits rigolos avec les blondes comme religion. Les femmes et la bière. »
« Tu dis ça, mais il te fait bien tourner la tête, quand tu veux. »
« Standford ? Il est sexy. Mais William... Si tu étais venu avec nous en Ecosse il y a quatre ans, tu l’aurais rencontré. »
« Dit-elle fièrement. Ok. T’es amoureuse ou quoi ? »
« Ce n’est pas le mot. »
« Il fait quoi ? Il est où ? J’espère pour toi qu’il est mieux que le petit fils de la vieille d’Angleterre. »
« Je ne sais pas ce qu’il fait, ni où il est. Tu vois, ça va t’ennuyer cette histoire. »
« Ah ouais... Même le popcorn n’y ferait rien. »
« Dégage de ma chambre alors. »
« Ok, ok. » Pause. Porte qui se ferme. « William.... William.... !! »
« La ferme ! »

William. Rencontré en Ecosse. À Paris. Puis à Auckland très dernièrement... Que va décider le destin, pour nous ? J’ai l’envie puissante de le revoir, de discuter des heures avec lui, de faire sa connaissance, vraiment. Non pas de ses lèvres dont je me souviens par coeur, mais de sa personne, de son être. J’ai l’intime conviction que ça doit se passer ainsi. Qu’il doit faire partie de ma vie, plus qu’il n’en fait déjà partie. Chaque fois que je l’ai vu, je me suis sentis désirée dans son regard. Je me sens happée par son aura, son charme. C’est fou. C’est insensé. Je me donnerais à lui sans même le connaître.

Le destin frappa la vie d’Esther, non pas par l’amour, mais par la mort. La mort cruelle, féroce, impitoyable, froide. Stephen, cet homme d’à peine vingt-trois ans, tellement vivant, doué pour les sciences, se prédestinant à devenir chirurgien. Il ne devait pas mourir. Il avait tout pour lui. Tout. Autant l’intelligence, la beauté, la sociabilité et la drogue. Putain de drogue qui a tout ravagé sur son passage. Le nouvel an fut fatal pour Stephen Doyle, lui qui n’en abusait pourtant pas tellement d’ordinaire. Il était trop jeune pour mourir. Une famille de quatre personnes ne trouve plus d’équilibre une fois que l’un des membres a disparu. Esther ne s’est toujours pas remise du décès de son frère. Son coeur est brisé. Son être aussi. Elle s’est juré de ne plus jamais toucher à la drogue, pour lui. Et les promesses, elle a l’habitude de les tenir. Surtout quand il s’agit d’amour. D’un amour véritable...

Aujourd’hui, je suis guide touristique à Auckland. Ce métier est passionnant. Je rencontre chaque semaine des personnalités du monde entier, des cultures différentes, des façons de voir le monde différentes. Je vis dans un appartement cosy en plein centre ville. J’ai un chat qui répond plus ou moins au nom de Newton. J’ai l’impression d’être amoureuse d’un homme que je connais à peine. Et comme toute personne amoureuse, je goûte au bonheur, lorsque je pense à lui.




★ toi, on ne t'oublie pas

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